Mathieu Bobin est un habitué des voyages longue distance. Bien qu’il ait déjà réalisé plusieurs voyages à pied et en vélo à travers l'Europe, Mathieu est toujours à la recherche d'une nouvelle aventure pour découvrir les chemins les plus insolites.

En septembre 2024, Mathieu a quitté sa ville natale avec son vélo et un seul objectif en tête : atteindre le Sahara au Maroc. Embarque dans ce voyage incroyable avec lui, pendant lequel il a vécu l’équivalent de 5 mois de vie en 5 semaines !


Appareil utilisé : Compteur vélo COROS DURA


Distance3,401 km
Dénivelé positif47,774 m
Temps34 jours
Pays traversés3
Recharges COROS DURA« J'ai rechargé 3 fois, mais honnêtement, une seule charge aurait suffi pour tout le voyage ! »


Pourquoi le Saraha ?

Comme lors de ses précédents voyages à travers l'Europe à vélo, Mathieu aime l'idée de partir à la découverte de nouveaux paysages en démarrant le voyage directement depuis chez lui. Ayant déjà vécu une aventure à vélo (un aller-retour de Lyon jusqu’en Turquie), Mathieu est habitué aux longues aventures. Cette fois-ci, il était temps de changer d'air, de se laisser porter par le vent.

« J'étais à la recherche de l'expérience la plus proche et la plus déroutante possible. L'Afrique est relativement proche de chez moi et a toujours été sur ma liste d’endroits à découvrir. »



Le 15 septembre, Mathieu a entamé son voyage vers le sud, le COROS DURA fixé à son vélo, avec deux règles bien précises à respecter tout au long de son périple.

“J'ai deux règles qui me guident au quotidien. Premièrement, je dois toujours avancer, quoi qu'il arrive. Deuxièmement, je dois profiter de l’expérience, des vues et des rencontres que je fais. Ça ne sert à rien de faire cela si je ne peux pas profiter de l'instant présent.”



Partie 1 : De Lyon (France) à Tanger (Maroc)

En un rien de temps, Mathieu a trouvé son rythme et a parcouru en moyenne 118 km en 6 heures chaque jour, traversant les Pyrénées jusqu'en Espagne. Bien que Mathieu ait planifié son itinéraire chaque jour et tout tracé à l’avance, des changements d'itinéraire se produisaient, et des aventures inattendues surgissaient sur le chemin. Heureusement, il a pu rapidement modifier son itinéraire sur son DURA et s’éviter du stress inutile.

“Les fonctionnalités de navigation sur le DURA sont un véritable jeu d'enfant, faciles à suivre et à utiliser. Avant, j'avais l'habitude d'utiliser mon téléphone comme principal outil de navigation, mais maintenant je peux facilement modifier mon itinéraire et ne pas m'inquiéter de la batterie.”



En pédalant à travers la France, il a commencé son voyage depuis Lyon et ses vallées proches, passant à travers des vignobles et des champs vallonnés qui scintillaient sous le soleil de fin d'été. Les villages ruraux lui semblaient accueillants et surréalistes à la fois, lui rappelant la vie qu'il laissait derrière lui pour prendre la route. En atteignant le sud de la France, il a aperçu pour la première fois les Pyrénées. La traversée de l'Espagne lui a apporté de nouveaux défis : des routes de montagne sinueuses, des orages soudains et de nouveaux paysages à perte de vue. En Espagne, il a traversé les collines catalanes, le paysage passant des forêts luxuriantes aux plaines arides. Chaque coup de pédale le rapproche de l'immensité du désert.

"L'un de mes moments préférés de chaque journée était les pauses café dans les villes. Tu en apprends beaucoup sur la vie locale en t'arrêtant dans les cafés."



L'arrivée dans le désert de Gorafe, dans le sud de l'Espagne, a été un changement frappant pour Mathieu, car le paysage est passé du vert éclatant de la campagne aux étendues arides. Connu comme le seul désert d'Europe, le désert de Gorafe présentait de nouveaux défis avec son terrain sec et accidenté et son soleil permanent.

"Le désert en Espagne a été un véritable dépaysement. La région était moins touristique, et je me sentais souvent loin de chez moi, même si géographiquement je n'étais pas si loin. Chaque jour était une lutte logistique pour savoir où je dormais."




Partie 2 : de Tanger (Maroc) au Sahara (Maroc)

En traversant le détroit de Gibraltar, Mathieu est entré au Maroc, où les paysages et la culture ont changé du tout au tout. En quelques heures au Maroc, Mathieu s'est fait renverser par un taxi à Tanger, ne lui causant que quelques bleus et faisant naître un regard tout nouveau sur son voyage.

"Ce fut un rappel important. Je n'étais pas habitué à cette culture et surtout aux règles tacites de la conduite à Tanger. J'ai eu la chance de pouvoir continuer à faire du vélo, mais cela m'a rappelé de façon assez brutale que j’étais maintenant en Afrique. Les règles du jeu ont changé."



A l’issue de ce moment de doute, Mathieu a enfin pu apercevoir les montagnes de l’Atlas. Son voyage l'a amené à traverser de petits villages isolés où la vie se déroulait à un rythme qu'il n'avait jamais rencontré auparavant. Contrairement aux villes animées d'Europe, ces villages étaient marqués par une simplicité qui semblait intemporelle : des maisons en briques de boue nichées contre des montagnes escarpées, des enfants jouant dans des rues poussiéreuses et des fermiers s'occupant de petites parcelles de terre. Il a souvent été accueilli par des regards curieux et des sourires chaleureux, et a parfois été invité à partager un repas ou un verre de thé à la menthe, un geste d'hospitalité qui a permis de franchir les barrières linguistiques.

"Je me suis souvent retrouvée entourée d'enfants curieux et même parfois insistants comme si j'étais le principal centre d’attention. C'était un tout nouveau défi mental auquel je n'étais pas habitué et auquel j'ai dû rapidement m'adapter."



Bien que son voyage à travers ces villages soit devenu une façon de se sentir connecté à la terre et aux traditions, il a aussi apporté son lot de complications. À seulement une semaine de sa destination, Mathieu a commencé à ressentir les symptômes de la tourista, ce qui a rendu ses derniers jours plus difficiles que prévu. Après avoir traversé les derniers villages, Mathieu a réussi à atteindre le Sahara 34 jours plus tard, parcourant ainsi plus de 3 500 kilomètres à travers 3 pays.

"J'ai pu rouler tout en étant malade, mais c'était beaucoup plus compliqué. Les routes étaient aussi assez techniques par moments, la boue et le sable recouvrant la plupart des pistes. J'ai dû marcher à plusieurs reprises. Mais j'ai fini par y arriver."



Le COROS DURA : un outil indispensable pour les randonnées à vélo

Mathieu a utilisé le compteur de vélo COROS DURA comme principal outil de navigation et de mesures de données tout au long de son projet. Découvre ci-dessous les 3 fonctions que Mathieu a préférées sur son COROS DURA.

1.   Profils d’ascensions

"C'était vraiment un soulagement pour moi de pouvoir visualiser les montées à venir. C'est rassurant mentalement, surtout pendant les voyages à vélo de longue durée. Cela me donnait une idée du temps ou de la distance que je serais capable de parcourir sur un jour donné."


2.  Navigation

"Chaque jour, j'ai dû changer l'itinéraire que j'avais initialement prévu. Cela fait partie du voyage. Changer d'itinéraire sur le DURA est facile et efficace, ce qui veut dire que mes journées étaient un peu moins stressantes. J'avais l'habitude de naviguer à l'aide de mon téléphone, mais maintenant je n'ai plus à m'inquiéter de l'utilisation du téléphone par mauvais temps - le DURA est résistant aux intempéries et durable."


3.  Autonomie de la batterie

"J'ai fini par charger le DURA 3 fois, mais je craignais vraiment de tomber à court de batterie. J'aurais pu le charger une seule fois et il aurait tenu tout le voyage. Il change vraiment la donne pour les aventures à vélo."



Arrêts aux stands avec Mathieu

À la suite de son périple, nous avons échangé avec Mathieu pour faire le point sur son voyage et nous imprégner de cette incroyable expérience. Voici quelques questions rapides que nous avons posées à Mathieu.

1.       Le meilleur moment du voyage ?

"Alors que je terminais une journée difficile dans un village pauvre au milieu de l'Atlas, un couple qui parlait français m'a très gentiment accueillie chez eux. Ils m'ont offert à manger, à boire, une douche et un abri. J'étais malade et le moral était au plus bas, mais leur présence m’a fait du bien. Ce sentiment de communauté ne peut être trouvé nulle part ailleurs, et c'est le genre d'expérience dont je me souviendrai toute ma vie."


2.      Le pire moment du voyage ?

"Sans aucun doute lorsque je me suis fait renverser par un taxi à Tanger. Je me suis mis à douter et à me demander pourquoi je m'étais lancé dans une telle aventure."


3.      Quelle était ta journée type ?

"Ma journée commençait et se terminait toujours par une vérification du vélo. Le matin, je prenais mon petit déjeuner, je vérifiais l'itinéraire et je préparais mes affaires. Je roulerais pendant environ 5 à 6 heures avec quelques pauses café/thé. Vers 16 heures, je commence à chercher un endroit où dormir. Après avoir installé mon campement, j'ai un peu de temps pour manger et réfléchir à la journée passée. C'est le moment que je préfère, car je peux vraiment m'imprégner de tout cela avant de m'écrouler dans ma tente !"


4.      As-tu connu des problèmes mécaniques avec le vélo ?

"J'ai eu quelques petits problèmes que j'ai pu régler rapidement sur place. Mais sinon, pas de problème majeur et aucune crevaison de tout le voyage !"



Félicitations à Mathieu pour son incroyable exploit et nous sommes impatients de suivre ta prochaine aventure à vélo !

L’équipe COROS

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