Inspiré par le légendaire voyage en Patagonie d'Yvonne Chouinard et Doug Tompkins, qui a marqué le début de leurs propres voyages philanthropiques, Tommy a entrepris de repousser ses limites physiques et de développer sa relation avec la nature au cours d'une randonnée en autosuffisance de 4500 kilomètres, d'Estes Park, au Colorado, jusqu'au parc national de Tongass, en Alaska.

Voyageant principalement à vélo (mais aussi à pied et en voilier), Tommy est parti avec son ami et partenaire d'escalade Alex Honnold du 28 juin au 25 août. Voici l'histoire du voyage transcontinental de Tommy Caldwell et ce qu'il a vécu en cours de route.

Montre : COROS VERTIX 2

Accessoire : Moniteur de fréquence cardiaque COROS

Outil d'analyse : COROS Training Hub



En quête d'aventure !

Passionné depuis toujours par la nature et l'environnement, Tommy cherche souvent à explorer des lieux menacés en raison de l'évolution constante de notre climat et de notre environnement. Ayant appris les dangers environnementaux qui pèsent sur le parc national de Tongass grâce à son travail avec Patagonia, Tommy était impatient d'explorer les voies d'escalade de cette région ainsi que d'autres sites emblématiques le long du parcours.

Située dans les régions reculées du sud de l'Alaska, cette destination d'escalade emblématique n'est souvent accessible que par hélicoptère. Cependant, Tommy souhaitait évidemment planifier une approche plus respectueuse de l'environnement pour découvrir la beauté de cette région.

Je voulais organiser une aventure à faible émission carbone. J'ai toujours aimé l'idée de faire une longue excursion à vélo. Et j'avais aussi d'autres ascensions à faire cet été. J'ai donc décidé d'organiser ce voyage où j'ai fait du vélo entre toutes les zones d'escalade et où j'ai appris à connaître la forêt en cours de route.

Bien que l'objectif de Tommy soit clairement la promotion des sujets environnementaux, il savait aussi que son approche plus écologique l'aiderait à se rapprocher de la nature et à en découvrir davantage les merveilles.

J'espérais que si nous nous immergions totalement dans ce voyage profondément excitant et mémorable, avec pour volonté de trouver notre rôle dans la protection des lieux que nous traversions, nous pourrions être inspirés et inspirer d'autres personnes à chercher des solutions pour vivre de manière plus responsable. Voyager plus lentement permet de mieux comprendre l'impact de l'homme sur son environnement.

Avec l'objectif clair de s'inspirer et d'inspirer les autres à être de meilleurs gardiens de notre planète, Tommy et Alex ont établi un plan pour partir de chez lui à Estes Park, dans le Colorado, le 28 juin 2023.


Préparation : Entraînement pour une expédition de 4500 kilomètres, sur plusieurs mois.

Sachant le stress que cette expédition ferait peser sur son corps, Tommy a dû mettre en place un bloc d'entraînement intensif au cours des mois précédant l'expédition.

En général, je fais de l'escalade à temps plein et je fais du VTT 3 à 10 heures par semaine.  Au cours des dernières années, j'ai fait seulement une poignée de sorties d'une journée complète par an. En m'entraînant pour ce voyage, j'ai approximativement doublé ma routine quotidienne, puis j'ai ajouté quelques excursions de 160 kilomètres, juste pour m'assurer que mon corps tenait le coup et que j'avais un bon apport calorique.

Ayant subi une blessure au talon d'Achille six mois avant ce voyage, Tommy a opté pour le vélo pour son entraînement physique, ce qui mettait moins de pression sur son tendon en voie de guérison. En prêtant une attention toute particulière à ses données d'endurance sur l'EvoLab COROS, Tommy a commencé à affiner son approche concernant l'évolution de sa condition physique et sa récupération.

COROS m'a vraiment aidé à connaître mes zones d'entraînement et à comprendre l'importance de mon allure.  J'ai découvert que si je maintenais mon allure dans les zones 1 et 2, j'étais capable de maintenir mon énergie jour après jour. Le suivi du sommeil m'a aidé à comprendre à quel point le repos est important et comment je dois en faire une priorité. Et j'ai aimé utiliser la VFC pour contrôler ma fatigue.


Du 10 mai au 28 juin, Tommy a fait un gros bloc d'entraînement pour développer son endurance et sa condition physique en vue du voyage. En diversifiant ses exercices de vélo, d'escalade, de randonnée et de kayak, Tommy a réussi à faire passer sa condition physique de 30 à un maximum de 104 le 17 juin. Après s'être accordé une période de récupération de 10 jours avant son départ, Tommy était prêt à entreprendre son voyage transcontinental en se sentant frais et en affichant une condition physique de 77.

En utilisant sa montre COROS pour tous ses entraînements, Tommy a pu suivre toutes ses activités les unes par rapport aux autres pour améliorer sa condition physique, mais aussi pour savoir quand il devait prendre un jour ou deux pour récupérer.


Le voyage : de Estes Park, Colorado à Prince Rupert, Colombie-Britannique

Du 28 juin au 5 août, Tommy et Alex ont entrepris de rouler du Colorado jusqu'au point le plus au sud de l'Alaska.

Notre objectif était de parcourir environ 160 kilomètres par jour à vélo. Les quatre premiers jours ont été difficiles. Mais notre condition physique s'est améliorée et à la fin de la traversée, nous étions plus proches des 240 kilomètres certains jours. Cela nous a permis d'ajouter quelques jours d’escalade au planning. Dans l'ensemble, nous nous sommes reposés plus que prévu, mais cela nous a aussi permis de faire de longues journées plus facilement que nous ne l'avions anticipé.


Grimper en cours de route

Profitant d'une pause de 5 jours pour explorer la région de Central Kootenay en Colombie-Britannique, Tommy a grimpé un total de 3 111 mètres, sa plus grosse journée ayant eu lieu le 23 juillet, avec un total combiné de plus de 14 heures et 1 976 mètres de dénivelé positif. (Voir le post de Tommy sur Instagram)


Statistiques sur les activités vélo

Au cours des cinq semaines et plus qui se sont écoulées entre Estes Park et Prince Rupert, Tommy a enregistré 2 168,66 miles (soit 272 kilomètres) sur sa montre. Ayant compris au cours de son entraînement qu'il pouvait continuer à rouler plus longtemps jour après jour en pédalant à une intensité plus faible, la fréquence cardiaque moyenne de toutes les sorties de Tommy était de 107 bpm. Il a effectué un total de 27 activités vélo sur son parcours, et sa distance moyenne est de 80,32 miles (soit 130 kilomètres).


La plus grande activité sur une journée

La plus grande journée de vélo de Tommy a été sa dernière, ce qui constitue peut-être une fin appropriée à la partie cycliste de ce voyage. Commençant la journée à Smithers, en Colombie-Britannique, Tommy a passé les 14 heures et 51 minutes suivantes à parcourir 163,87 miles (soit 164 kilomètres) jusqu'à Prince Rupert, sur la côte, juste en dessous de la frontière de l'Alaska.

Comme Tommy l'a fait pour toutes ses activités précédentes, il a porté son moniteur de fréquence cardiaque COROS sur son biceps pour suivre l'intensité, puis il a placé sa montre VERTIX 2 sur son guidon pour connaître sa vitesse, analyser sa fréquence cardiaque à mi-parcours et obtenir toutes les indications de navigation dont il avait besoin. Cette configuration a permis à Tommy de rester sur la bonne voie, tout en s'assurant qu'il ne fatiguait pas trop son corps en lui en demandant trop durant toute la durée du voyage.

J'ai utilisé COROS pour surveiller la progression, la vitesse, la fréquence cardiaque, l'élévation, le sommeil, la VFC etc. Les nombreuses données fournies par ma montre m'ont aidé à mieux comprendre ma fatigue mentale et physique.

Pendant que j'étais sur le vélo, j'utilisais un brassard de fréquence cardiaque. Cela m'a permis de suivre ma fréquence cardiaque avec plus de précision et de fixer le cadran de ma montre à mon guidon, comme un compteur vélo. En randonnée et en dormant, je portais la montre au poignet ; et en escalade, je la mettais parfois dans le compartiment supérieur de mon sac, mais si j'enregistrais des ascensions, je mettais la montre sur le mousqueton attaché à mon harnais. J'ai adoré cette polyvalence.


De Prince Rupert (Colombie-Britannique) au parc national de Tongass (Alaska)

Il faut toujours un certain temps pour que l'impact de grands périples comme celui-ci se fasse vraiment sentir. Avec le recul, je dirais que je crois maintenant que si je veux vivre de grandes aventures, je n'ai pas besoin de faire le tour du monde en avion pour y parvenir. Je pense que voyager sur de longues distances à vélo est non seulement possible, mais que cela te connecte mieux à la nature, à toi-même, à tes amis. Et cela accroît considérablement la dimension de l'aventure dans son ensemble.


En route pour ta prochaine aventure

Lorsque tu partiras pour ta prochaine grande expédition, sois attentif à ce dont ton corps a besoin et à la préparation nécessaire pour répondre à toutes les exigences du voyage. Lorsque tu es préparé, avec le bon état d'esprit et le bon équipement, passer du temps en plein air peut être l'occasion de te rapprocher de la nature et d'apprécier la beauté de celle-ci. Alors que Tommy met un terme à cette dernière grande expédition, nous sommes curieux de voir comment ce voyage continue à l'inspirer, lui et le public qui l'a suivi. Que tu cherches à atteindre ton prochain objectif ou à te connecter davantage à la nature, prends un peu plus de temps pour apprécier ce qui se trouve juste devant toi, et le privilège que nous avons d'appeler cet endroit notre chez-nous. (Le message de Tommy sur Instagram)


HISTOIRES D'ATHLÈTES